Fêtes de la sainte famille et Nouvel An à la Paroisse Cathédrale Sainte famille- Popokabaka

Le vendredi 30/12/2016 et le dimanche 01/01/2017 ont été respectivement célébrées les fêtes de la Sainte Famille (Jésus, Marie et Joseph) et de Nouvel An, avec la solennité de Marie Mère de Dieu. La première est la fête patronale de la Paroisse Cathédrale bien animée par la Chorale « La Gloire » des mamans avant que toutes les familles ne se retrouvent dans la salle paroissiale pour le repas, chacune apportant le repas familial.

Les deux eucharisties ont été présidées par l’Abbé Dagobert LUSE, Curé, qui a profité pour orienter la vie paroissiale pendant les deux bouts de ces deux années (de la Sainte Famille 2016 à la Sainte Famille 2017 et l’année civile 2017).

A la Sainte Famille, le curé est parti du texte de Ben Sirac le sage (3,2-6.12-14) pour mettre en exergue l’honneur de la paternité, de la maternité et de la famille : l’homme et la femme ne doivent pas se contenter d’être des « géniteurs » comme le sont les bêtes qui ignorent pourquoi elles mettent bas (pourtant elles s’occupent quand même de leurs petits) ; ils doivent donc avant tout être PERE et MERE comme Joseph et Marie. Ces derniers, en effet, trouvent et reçoivent leur gloire dans la paternité et la maternité, à l’instar de la gloire qu’ils reçoivent à travers les congrégations de saint Joseph et de Sainte Marie.

En profitant de l’Evangile (Mt 2,13-15.19-23), l’officiant du jour, a mis en lumière l’UNITE DE LA FAMILLE : Joseph toujours aux côtés de sa femme et de son fils, les soignant et les protégeant avec et par amour pour eux. Il est donc regrettable, a-t-il souligné, de voir des familles  disloquées, des familles où l’un ou l’autre membre de sente étranger, des jeunes garçons ou jeunes papas qui reviennent tous les deux ans pour donner des petits à des jeunes filles ou jeunes mamans pour disparaître ensuite, des jeunes filles ou jeunes mamans qui continuent à engendrer pour confier leurs enfants à leurs mamans (que ces enfants appellent mamans au lieu de grand-mères)… Ainsi, en a-t-il appelé à la CONSTRUCTION et/ou à la RECONSTRUCTION de la famille. Telle est la devise de cette première année.

Pour le 1^er Janvier, fête des Tentes juives, le curé a souligné qu’il demeure une journée de bénédiction : dire le (du) bien aux et pour les autres. Dieu, en effet, le réalise à travers trois dons spéciaux, selon Nb 6,22-27 : la protection, la faveur (grâce) et la paix. Il les accorde particulièrement à la Mère de Dieu et nous prie tous de faire de même pour nos frères. Le curé a exhorté ainsi toutes les couches (prêtres, religieux et laïcs, responsables des groupes, mouvements ou services etc) de vouloir et dire du bien pour et aux autres tout au long de cette année 2017, leur accordant sans condition faveur sur faveur (jusqu’à la remise des dettes aux dépourvus), protection et paix.

Que la Mère de Dieu, a-t-il fini par prier, qui n’avait besoin ni d’une accoucheuse ni d’un médecin pour une éventuelle césarienne en dépit de son jeune âge, protège contre le malin toutes les personnes contre les différentes menaces du mal, tant physique que spirituelle. Bonne Année à tous !

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